GRANPASSO

par kasscailloux Lun 20 Juin 2016 - 9:47

Kasscailloux je suis parce que pendant longtemps, j’ai taillé des cailloux, au début à Nantes, puis j’ai taquiné le granit en Bretagne à Quintin puis la Bretonne à St Malo que j’ai emmené sur un 350 T Suzuki, ma première bécane. Après en Alsace, en plus du Grès des Vosges, j’ai testé le gromono avec un 500 XT, puis un Honda 750 CBK , un Kawa 350 S2 et ma première italienne qui a failli provoquer un soupçon de séparation, une Laverda 750 SF. Tandis que professionnellement, je me mettais enfin sérieusement à l’allemand (de chantier) en travaillant sur des statues érigées dans des parcs urbains magnifiques et resplendissant de verdure à Karlsruhe et Stuttgart
Avec un pouvoir d’achat dopé au Deutsche Mark j’ai pu faire un bel achat : le 900 Kawa Z équipée d’un Marwing au son envoutant, à une époque où en Alsace, je ne connaissais qu’un seul radar, c’était une machine énorme, gigantesque, qui a du marcher 15 jours en tout, sur la RN4 à Wasselonne, ohhh comme ça défrisait ! Quelques années après, j’ai taffé en Suisse , l’horreur ; c’était le passage de la frontière à St Gingolph, le long du lac Léman ; lorsque les douaniers suisses étaient en forme, ce n’était pas rare de passer 1h30 pour les caisseux à poireauter début mai, avec le Honda 750 VFC et son grand confort, je jouissais de remonter la longue file de bagnoles et en un été, j’ai du faire 50 000 bornes, le pneu avant tous les deux mois et l’arrière, 1 mois suffisait à peine, 2000 bornes par semaine plus les 45 heures que je faisais dans l’entreprise spécialisées de conception de cheminée haut de gamme en pierre, et 8kg de moins en 1 année.
Et ouais, la Suisse ça paye bien, j’ai acheté un VMAX, la maison, les deux garçons sont arrivés et j’ai créé mon entreprise, fini le déplacement ! YOUPI ! Quelques temps plus tard, avec la restauration de la maison, il fallait du blé, vendu le VMAX, et racheté un vieux GPZ 750 qui buvait presque autant d’huile que d’essence. Pour le boulot, en 97, je change : je deviens prof de génie civil, construction. En 2001, j’achète un SVN 650 Suzuki, presque toute neuve la moto, un délice dans les cols vosgiens, les montées d’adrénaline quand les cales pieds s’affutent dans les virages, j’ai pris mon pied ! Au bout de 70000 km, 7 ans plus tard, quelques gadins, machine usée, je tombe sur une Morini en dépôt vente chez Harley, un p’tit tour sur l’écran magique et je craque pour un Corsaro que j’ai gardé 2 ans pour l’échanger contre un GP de 2009, je l’équipe : poignées chauffantes, des valoches et top case, on se ballade en France, des petits W-E, des virées d’une quinzaine de jours. Et au mois de juin dernier, je suis descendu chez Motorenard, pour échanger contre un modèle 2013 mais immatriculée en juin 2015. Le nouvel embrayage, le pneu de 180 et une hauteur de selle qui correspond mieux à ma taille, les 48000 km de moins ne m’ont absolument pas fait regretter mon achat.
Dans ce lot de motos avec lesquelles j’ai roulé, j’en ai oublié quelques une : Une Kawa KE 125 toute neuve, dont le piston à percer 3 fois, ah, j’ai poussé sur les routes bretonnes, une Ducati Indiana 750, une Kawa 750 en Twin (j’ai oublié son nom !) Une 104 Peugeot avec selle bi place, plusieurs Solex.
Mes premiers symptômes de motard sont apparus je pense vers 5-6 ans, mon oncle que je vénérai m’a promis de me construire une moto, à ma taille, Les QR 50 Honda n’existaient pas, j’ai cru à ce rêve là jusqu’à mes 12 ans. Dès que le plus grand de mes fils a eu 6 ans, j’ai acheté un QR qui a largement servi pour les deux, plus les quatre gamins des voisins, plus les copains et même des fois les grands.
Je remercie chaalleeuureusement les ou la personne à l’initiative et au fonctionnement de ce site
Bon, je ne pensais pas être aussi long, mais, je suis content, en écrivant, pleins de souvenirs sont remontés, ça va être nuit tranquille après la camomille.
Et puis, si vous avez eu la patience de lire jusque là, bravo à vous, sachez que si vous passez dans le coin, on saura vous accueillir et vous indiquer des routes sympas à pratiquer en Alsace et de l’autre coté du Rhin.
Kasscailloux